Comme nous sommes lus, par qui veut nous lire, souvent nos lecteurs nous informent, de manière complémentaire, de points qui nous auraient échappés.
Ainsi, notre sagacité a été saluée à propos de notre dernier article, traitant de la communauté de communes, où nous avions été étonnés que des échanges à fleuret moucheté, n’aient pas eu lieu. La raison est simple. M. Cubertafon avait prévu d’interpeller le Conseiller Départemental ou le Président de la communauté de communes de Lanouaille. Lors d’une rencontre occasionnelle, il lui en a fait part. Le Conseiller Départemental, n’y a vu aucune difficulté, mais a refusé fermement de connaître la teneur de l’interpellation. Ce qui a surpris le Maire de Lanouaille. L’explication était lumineuse, vous m’interpellez et je vous réponds, mais protocole oblige, je prends la parole en dernier !!! Vous avez l’explication, la réponse risquait de ne pas plaire à notre Maire.
Dans son allocution, le Maire de Lanouaille a demandé l’appui du Conseil Départemental, concernant la création d’une maison de santé à Lanouaille. Cette maison de santé annoncée comme acquise en janvier 2015, alors que l’agence régionale de santé, ARS, n’avait pas été saisie d’un dossier, a fait débat lors des Départementales. Voir nos articles précédents. Et l’on ne peut pas dire, qu’on y comprenait grand-chose, tant on mélangeait maison de santé, maison médicale, ou cabinet médical.
La réponse de Bruno Lamonerie, au nom du Conseil Départemental a été claire. L’attribution d’une maison de santé dépend exclusivement de l’ARS, et si elle doit s’implanter sur le nouveau canton, ce sera Excideuil, qui répond aux critères d’attribution. Donc ni Lanouaille, ni Payzac. A l’avenir des dispositifs complémentaires pourront voir le jour.
Note de l’auteur : s’il s’agit d’un cabinet médical, à la commune où à ceux qui en seront les locataires d’en faire leur affaire.
Nous avons beaucoup discuté de la méthode qui consiste à prendre les gens à contre-pied. Lorsqu’il s’agit d’élus, de politiques, ce n’est pas apprécié, même si dans l’intimité, ils mettent ça sur le compte d’un caprice conjoncturel. Aujourd’hui, après une campagne dure, il ressort que les cadeaux et autres facilités, ne sont plus à l’ordre du jour.
La conclusion d’une réunion décisionnelle, est qu’après les débats, le vote exprime la volonté majoritaire. Ceux qui ne sont pas d’accord doivent s’y plier, et à minima ne plus critiquer ce qu’ils ont voté. Le faire est irritant et contre-productif, et ne va pas dans le sens d’un travail d’équipe. D’autant plus que ceux qui en paieront le prix, sont in fine les habitants de la commune concernée.
A méditer.
