J’ai reçu ma première lettre anonyme, et mis à part le fait que son auteur ne fait aucun doute dans ma réflexion, je tiens à vous là livrer car elle mérite qu’on s’y attarde, et qu’à votre tour, vous démasquiez son auteur. Comme "il" se veut anonyme, je respecterai son choix, c’est plus amusant !
L’écriture est celle d’un gaucher contrarié ou du maquillage grossier d’une calligraphie enfantine, montrant des choix incertains, une écriture tantôt carrée, tantôt ronde, les Z employés en minuscule quand il faudrait une majuscule et vice-versa. Dans tous les cas quelqu’un a l’équilibre psychologique fragile. La prose est enfantine, manquant de corps et de virilité. « Na, bien fait pour toi »
J’y suis traité d’idiot, certainement pour la rime, mais n’est pas E. Rostand qui veut, et Cyrano aurait dit « c’est un peu court jeune homme » Etre traité d’idiot par plus bête que soi est un plaisir de fin gourmet.
Mon épouse Annie y est nommée Zizanie, et là, ça resserre les recherches. Qui peut lui en vouloir ? Elle n’a cette réputation auprès de personne, sauf une où deux personnes à qui elle a ouvertement exprimé sa désapprobation.
Elle a, en effet, écrit pour obtenir des explications, à quelqu’un qui avait créé un problème. Il n’a jamais répondu, elle en a tiré les conclusions. Qui est le fouteur de merde ?
Et puis le support de la missive : un bristol 10,5 x 15, c’est tellement courant, ça ne vous rappelle rien ? Allez, faites un effort !
La suite est encore plus précise et pointerait mes palmes académiques. Nous, quand nous écrivons, nous nous documentons, nous vérifions, pas comme certains gros fainéants dont l’art de copier est devenu une référence.
Petit rappel : la dite distinction est proposée par la hiérarchie, Inspecteur d’Académie, Recteur, (dans des conditions précises (voir internet)) puis sur décision du ministre de l’Education Nationale. On ne peut pas faire appel à un ami, bien placé, pour en bénéficier, encore une occasion de se faire bâcher !
Pour clore le sujet, je n’ai pas comme certain ameuté le pays pour qu’on m’admire, et je n’ai même pas arrosé mes palmes, non par modestie, mais tout simplement parce que cela n’avait rien d’extraordinaire.
Il m’est prédit dans ce courrier, l’hôpital psychiatrique, pourtant que je sache à l’inverse du corbeau, je n’ai jamais fait de dépression nerveuse, suite à des revers professionnels, avec hospitalisation à la clé. Pas non plus d’utilisation d’anti dépresseur, donc le sujet à risque, est celui qui le dit, qui l’est.
La signature est pitoyable : « je suis Charlie » Les Charlies sont ceux qui ont défendu la liberté d’expression, qu’elle soit Charlie hebdo, le canard enchaîné, médiapart, la feuille et bien d’autres.
N’est pas Charlie, celui qui ne supporte pas Lanouaille Recto Verso, qui porte plainte contre ce média, et qui perd, normal.
Il aurait du signer : « je suis un trouillard » ce que nombre de ses copains disent à son encontre.
Pour finir, si l’adversité est à ce niveau, nous avons un boulevard devant nous !!!
Daniel JULLIOT "l'idiot" de Dostoïevski ???